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NOUS NE SOMMES PAS ENCORE AU BOUT-PART 2  
 
 
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DEUXIEME PARTIE

 
 
 
 
 
 
 
CLIQUEZ SUR CE LIEN POUR DECOUVRIR LA PREMIERE PARTIE ILLUSTREE (La première partie comprend les mêmes scènes avec des dessins différents !(Grand sourire) 
 
 
 
 
 
 
Tous mes remerciements aux professeurs et élèves qui ont participé au concours ROBERTO EN AUTOMNE 2010 (Période du 30 septembre au 8 décembre 2010)  
 
 
Les élèves de Madame Corina Fenichiu (Cliquez !) 
Alina David Wonder Plume, Gabriel Tomsa Belleplume, Claudiu Dedar, Paula Ilonta 
 
 
Les élèves de Madame Maria Miflor(Cliquez !) 
Larisa Dumitrascu, Ana Maria Cercelaru, David Bran,Alice Marinescu, Mihaela Ungureanu, Alexandra Stoienescu, Simina Mogosanu, Robert Opran, Kim Du-Ho Hery, Daniel Bouleanu, Flori rares, Ionut Lascau, Maria Manea  
 
 
Les élèves de Madame Liliana Grosu (Cliquez !) 
Milea Serban, Maria-Raluca Bacioiu, Alexandra Banga, Alexandru Durlea, Adelin Dimovici, Bianca Moïse, Mircea Moïse, Alina-Denisa Dumitrascu, Picu Andrei Iosua, Iuliana Madaran, Crista Toma, Eduard Enache, Mihai Cornelius Dumitru 
 
 
 
 
Les élèves de Madame Giovana Dinca (Cliquez !) 
Veronica Butnariu, Mariana Turbureanu, Mihaela Botezatu 
 
 
 
 
 
 
 
PROLOGUE 
 
 
 
 
 
L’action se déroule sur le pont de la Salamandre, magnifique goélette qui longe les côtes de l’île d’Elbe en Méditerranée (Toscane) 
 
Roberto est allongé sur un hamac qui balance légèrement… 
 
 
 
 
 
 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France), arrive sur le pont en chantant, tenant une coupe de « Champinelle » dans chacune de ses mains 
“ Volare… Oh, Oh ! Cantare… Oh, oh, oh, oh ! Nel blu dipinto di blu… ” Debout, l’ami, c’est l’heure de l’apéritif !  
 
 
 
 
 
ROBERTO, allongé sur un hamac, son chapeau noir sur la tête 
Je ne dormais pas,… je me balançais dans le ciel comme une tranche de vie irréelle. Je vois que Monsieur Sylvestre le facteur a bonne mine ce matin.  
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France), 
« Ex facteur », je vous prie ! Il y a bien longtemps que je ne distribue plus le courrier dans le voisinage.  
 
ROBERTO 
Oui, mais… dans le coeur de votre fan club dont je fais parti depuis la première heure, vous resterez éternellement « Monsieur Sylvestre le facteur », une image qui vous collera à la peau jusqu’à la fin de l’éternité.  
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France) 
Vous allez me faire pleurer. 
 
 
 
 
 
ROBERTO 
Si, si, je vous assure que c’est vrai. D’ailleurs, je profite du fait de vous avoir sous la main pour vous annoncer que les membres de votre fan club sont très heureux d’apprendre que « Monsieur Sylvestre le facteur » a l’intention de leur léguer son testament. 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France) 
Ce n’est pas exactement ça… du moins… ce n’est pas vraiment ce que l’on pourrait croire… (Un temps) Mais d’abord, qui vous a dit quoi ?… qui vous a parlé de mon testament ? Je pensais qu’en dehors de moi, personne d’autres n’était au courant de cette affaire « top secret ». 
 
 
 
ROBERTO 
C’est un secret de polichinelle. Tranquille ! Tranquille ! Ce n’est pas demain la veille qu’on vous enterrera. Monsieur Sylvestre est solide comme un roc. 
 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France), 
En attendant, qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? Qu’est-ce qu’on attend pour faire la fête ?  
 
ROBERTO 
C’est cela même : « après nous les mouches » ! 
 
 
 
 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France), 
Quel temps magnifique ! J’aperçois des côtes à l’horizon. Où sommes-nous exactement ? 
 
ROBERTO, se balance sur le hamac 
En mer méditerranée… pas très loin des côtes de l’île d’Elbe.  
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France), lui tend une coupe 
Que diriez-vous d’une bonne coupe de « Champinelle », Roberto ? 
 
 
 
 
 
ROBERTO, se balance sur le hamac 
Et en quel honneur, je vous prie ? On fête quelque chose de spéciale ? 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France), lui tend une coupe 
De très spéciale ! Pour commencer, nous allons fêter la fin de l’été. Et ensuite, on fêtera autre chose… on verra bien… je fais confiance à notre imagination. 
 
ROBERTO, se balance sur le hamac 
Désolé, je ne bois pas d’alcool… et encore moins le matin, de si bonne heure. 
 
 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France), lui tend la coupe de vin 
Comment ça, de si bonne heure ? Vous plaisantez ! Il est déjà midi à ma montre. En principe, à cette heure-ci, nous prenons l’apéritif.  
 
 
 
 
 
 
ROBERTO, se balance sur le hamac 
Non merci, monsieur le facteur. C’est très gentil à vous. 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France), lui tend la coupe de vin 
J’insiste ! Ça va vous redonner du tonus ! Et puis, vous n’êtes pas encore en service que je sache.  
 
 
 
ROBERTO, se balance sur le hamac 
Cela ne saurait tarder. C’est bientôt la rentrée septembre et le devoir me rappelle à nouveau. J’ai hâte de mettre les voiles ! J’en ai assez de me tourner les pouces à longueur de journée. J’ai besoin d’action.  
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France) 
Tranquille ! Tranquille ! Chaque chose en son temps. Il faut profiter en encore un petit peu des vacances. Tout doux, rien ne presse. Et maintenant, vous allez voir ce que vous allez voir… (Il lui tend la coupe) Gouttez-moi ce vin, vous allez m’en dire des nouvelles. (Puis il chante) : « Boire un petit coup, c’est agréable ! Boire un petit coup, c’est doux ! » 
 
 
 
 
ROBERTO, se saisit de la coupe de vin 
C’est vraiment pour vous faire plaisir, Sylvestre. (Il déguste son verre) Hum ! Excellent élixir, en effet ! D’où provient-il ? 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France) 
C’est que notre « Champinelle maison » a pris de la maturité ! Et dire qu’il a déjà 15 ans d’age ! Ça vous en bouche un coin. Et comme on pouvait s’en douter, ce « Grand cru 95 » provient directement de la propriété viticole de Monsieur le Comte Christophe Rodolphe David Miguel Charles Henri René « j’en passe et des meilleurs ». A notre santé, Roberto ! 
 
 
 
 
 
ROBERTO, déguste sa coupe 
« Que la joie soit avec nous ! » (Il remet sa coupe à Sylvestre) Ce sera tout, Sylvestre, je vous remercie.  
 
SYLVESTRE, se saisit de la coupe 
Monsieur Roberto désire peut-être une autre coupe de « vino rosso fresco » ? Et si j’allais chercher une grosse bouteille de « Champinelle » histoire de saluer la rentrée septembre comme il se doit. Qu’en dites-vous ? 
 
 
 
 
 
ROBERTO 
J’en dis que cette après-midi, je souhaiterais pouvoir me dorloter gentiment la pilule dans mon hamac au soleil. C’est difficile à comprendre ? 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France), sa coupe de Champinelle à la main 
Depuis que Miss Maryl vous a offert ce hamac le jour de votre anniversaire, vous ne le quittez plus.  
 
 
 
 
 
ROBERTO 
Dans mon hamac, je prends mon pied et c’est tous les jours dimanche. 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France) 
J’ai remarqué que Monsieur Roberto cultivait aisément l’art du « farniente » depuis le début de l’été. 
 
 
 
 
 
ROBERTO 
Je prends le temps de vivre, 
Je prends le temps de penser, 
Je pends le temps d’aimer 
Avant que le temps ne m’entraîne  
Là où je n’aurai plus le temps !  
Le poète est mort ! Vive le poète !  
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France) 
A la santé de Ferrat le troubadour ! 
 
ROBERTO 
C’est beau la vie !  
 
 
FIN DU PROLOGUE 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 1  
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France) 
Oui, mais voilà… le devoir vous rappelle, mon coco. Vous feriez mieux de ne pas trop vous éterniser dans ce hamac,… sans quoi les poiles vont vous pousser dans le creux de la main. 
Sylvestre s’apprête à quitter les lieux… 
 
 
 
 
 
ROBERTO, se balance dans le hamac 
Tranquille ! Tranquille ! Encore quelques jours à me dorer la pilule au soleil et je serai à vous ensuite. C’est promis. Merci de votre compréhension, Sylvestre. 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France), fait demi-tour et revient sur ses pas 
C'est-à-dire que notre grande amie de Roumanywood est impatiente de découvrir la suite de l’aventure. 
 
 
 
 
 
 
ROBERTO 
Qui ? Que ? Quoi ? Quelle suite ? 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France) 
A l’heure où je vous parle, la petite dame s’excite comme une libellule dans sa cabine.  
 
ROBERTO 
De quelle grande amie parlez-vous ? 
 
SYLVESTRE 
Depuis que Mademoiselle a poser les pieds à bord de la « Salamandre », il n’y a plus moyen de la faire partir. « Votre compagnie me plait à merveille », me disait-elle encore ce matin au petit déjeuner.  
 
 
 
 
 
ROBERTO 
Mais qui cela peut-il être ? Est-elle brune ou blonde ? 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France), une coupe de Champinelle à la main 
Elle est rouquine et j’adore ses cheveux tressés.  
 
ROBERTO 
Ses cheveux tressés, dites-vous ?  
 
 
 
 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France), une coupe de Champinelle à la main 
J’adore ses cheveux « roux » tressés ! Elle prétend avoir fait le tour de Roumanywood avec Monsieur Roberto au printemps dernier à bord d’un carrosse en or qui, soit disant, était tiré par une licorne et escorté par une ribambelle de papillons multicolores. Mademoiselle affabule complètement. Et pourtant, pourtant ! 
 
ROBERTO 
Et pourtant, vous adorez ses cheveux « roux » tressés.  
 
 
 
 
 
SYLVESTRE 
Elle me trouve très sensuel. 
 
ROBERTO 
Dites donc, facteur, vous n’auriez pas le béguin, par hasard ? 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France), déguste sa coupe de vin 
Figurez-vous, mon petit monsieur, que la petite princesse et moi avons passés l’été à déguster du « vino rosso fresco » en compagnie de Miss Maryl et Monsieur le Comte de la Bouche-en-Biais… tandis que Monsieur Roberto faisait la bronzette au soleil dans son hamac.  
 
 
 
ROBERTO 
Oui… bon… ben… ça va ! On va finir par le savoir que j’ai passé tout l’été à bronzer au soleil.  
 
MISS MARYL, surgit, une coupe à la main, en compagnie de Martisoara 
Pour une fois, Christophe Rodolphe « et tutti frutti » a été sage comme une image. Monsieur le comte pratique la « zen attitude » depuis quelques temps. Il est devenu adorable avec tout le monde ! Qui l’eut cru ? Bonjour, Messieurs ! Belle matinée, n’est-ce pas ?  
 
 
 
 
 
MARTISOARA (les cheveux tressés), bondit sur le hamac avec une coupe de vin à la main 
Mais l’on dirait que ça balance pas mal par ici. Youpi ! Youpi ! J’aime la vie ! J’aime, j’aime, j’aime la vie !!! Youpi !!!  
 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France)  
Cette fille me rend dingo, Roberto, mais alors dingo, dingo ! Je ne sais pas comment lui dire "je t'aime" ? Comment lui dire que c'est ma reine ?  
 
 
ROBERTO  
Je suis certain que le courant va bien passer entre vous deux, Sylvestre. Allez, allez, courage !  
Est-ce vraiment vous, princesse Martisoara ? 
 
SYLVESTRE 
Descendez du hamac, ma petite dame, vous allez tomber. 
 
MISS MARYL, sa coupe de vin à la main 
Martisoara a hâte d’en découdre, Roberto. Il va falloir vous bouger les fesses, mon coco, le devoir nous rappelle !  
 
MARTISOARA (les cheveux tressés), se tient debout sur le hamac, une coupe de vin à la main 
Je vois que Monsieur Roberto n’en finit plus de se la couler douce sur son hamac.  
 
ROBERTO 
Je pensais que vous étiez rentrée chez vous à la fin du printemps.  
 
MARTISOARA, se balance sur le hamac 
J’aurai du mal à rentrer chez moi maintenant que j’ai pris goût à l’aventure auprès de mes Compagnons Balladins adorés. Debout, coco ! Les mouettes sont réveillées ! Il serait grand temps de revenir à la réalité. Finies les vacances « j’oublie tout, plus rien à faire du tout ! » Le temps est venu de repartir à l’assaut des étoiles « pour le plus grand bonheur des enfants » ! Youpi ! Youpi ! (Elle continue de se balancer) C’est beau la vie !!!!!!!! 
 
 
 
 
 
 
ROBERTO 
Attention, princesse… ne gesticulez pas autant, on va tomber du hamac !  
 
 
SYLVESTRE, tend les bras à Martisoara 
Descendez immédiatement de là, ma petite dame, vous risquez de vous fracasser le pif ! 
 
MARTISOARA, saute dans les bras de Sylvestre 
Youpi ! Youpi ! La vie est belle, belle, belle sous le soleil d’Italie !  
 
 
SYLVESTRE, avec Martisoara dans ses bras 
On peut dire que vous avez eu chaud, Princesse… j’ai failli vous ramasser à la petite cuillère. (Il lui caresse ses cheveux roux tressés) J’adore vos cheveux roux tressés ! 
 
MARTISOARA, dans les bras de Sylvestre 
Pas touche, pas touche, petit coquin ! (Elle lui pince le nez) Je vois que pour toi, toutes les occasions sont bonnes pour me faire la cour.  
 
SYLVESTRE 
On se tutoie maintenant ?! 
 
MARTISOARA 
Tu veux bien me poser à terre, mon petit monsieur que je trouve plein de sensualité. 
 
ROBERTO, tombe du hamac 
Zut alors !  
 
MISS MARYL, lui tend la main pour l’aider à se relever 
Au secours ! Le roi de la bronzette est tombé de son hamac !  
 
ROBERTO, se relève 
Il n’est pas nécessaire de l’annoncer au micro, Miss Maryl. Ah, la, la, la, la ! Je regrette déjà l’été !  
 
MISS MARYL 
Nous ne sommes pas encore au bout de nos surprises, Roberto. Je regrette, mais je vais devoir vous confisquer le hamac.  
 
 
 
 
 
ROBERTO 
Mais c’est mon cadeau d’anniversaire ! 
 
MISS MARYL 
Cela suffit, Coco ! Désormais, vous vous lèverai un peu plus tôt et prendrai la vie du bon coté ! Le devoir vous rappelle « pour le plus grand bonheur de tous et toutes ! »  
 
ROBERTO 
J’en conviens. Le meilleur est toujours à venir, même si le fleuve qui nous mène d'un bout à l'autre de la vie est loin d'être toujours tranquille... la joie restera l'un de mes plus beaux alliés ! J'avance et jamais ne me retourne afin de n’être point changé en statue de sel... rien ne m'empêche de me souvenir pour autant d’instants précieux vécus ça et là au gré du vent... je garde toujours en moi une positive vibration... chaque épreuve me fait grandir... et tout ce qui ne m'a pas tué jusqu'à aujourd'hui m'a rendu plus fort !!! Ma maison c'est le monde et mon jardin c'est la terre et les hommes sont tous mes frères ! »  
 
 
FIN DE LA SCENE 1 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 2  
 
MISS MARYL 
Mon petit doigt me dit que l’aventure ne fait que commencer. 
 
ROBERTO 
C’est quoi le programme au juste ? Que suis-je sensé faire à présent ?  
 
MISS MARYL 
Pour l’instant, vous ne faites rien.  
 
ROBERTO 
D’abord, vous me dites de remuer mes fesses et maintenant, vous me dites de ne rien faire. Je ne vous suis pas très bien, Miss Maryl !? 
 
MISS MARYL 
Nous devons attendre gentiment « Son » arrivée sur le pont de la Salamandre. 
 
 
 
 
 
ROBERTO 
On attend quelqu’un ? 
 
MISS MARYL 
Surprise ! Surprise ! 
 
SYLVESTRE (avé l’accent du midi de la France) 
En attendant Godo, je vous invite à contempler les nuages, Roberto.  
 
MARTISOARA 
Justement, je la vois qui traverse ce grand nuage en forme de coeur, le sourire aux lèvres, escortée par une ribambelle de papillons multicolores. Youpi ! Youpi ! (Elle danse avec Sylvestre) 
 
 
 
MISS MARYL 
On allait tout de même pas partir sans elle.  
 
ROBERTO 
Mais de qui parlez-vous ? 
 
SYLVESTRE, lui frappe sur l’épaule 
De la plus belle pour aller danser, pardi !  
 
MARTISOARA, danse avec Sylvestre 
Que la joie soit avec nous !!!  
 
SYLVESTRE 
Youpi ! Youpi ! Youpi ! 
 
MISS MARYL, lève sa coupe de vin en l’air 
Longue vie à la joyeuse colombe !  
 
 
 
 
 
ANABELLA, sous le chapeau de Roberto 
Et moi, je n’ai pas droit à un sourire ? 
 
MARTISOARA 
Qui a parlé ? 
 
ANABELLA, soulève le chapeau de Roberto 
Il n’y a pas que toi qui es jolie, petite rouquine aux cheveux tressés. (Elle referme le chapeau) 
 
 
 
 
 
SYLVESTRE 
Ça par exemple ! Ne me dites pas que c’est Anabella la petite chatte rose bonbon. 
 
ANABELLA, soulève le chapeau de Roberto 
Tu exagères, mon petit père ! Je ne suis pas rose bonbon, je suis gris rose. (Elle referme le chapeau)  
 
SYLVESTRE 
En tous les cas, tu as des yeux verts magnifiques, Anabella. 
 
ANABELLA, sous le chapeau 
Je n’ai pas les yeux verts, j’ai les yeux menthe à l’eau. (Elle soulève le chapeau et le referme aussitôt)  
 
MARTISOARA, fait du coude à Sylvestre 
Dis donc, facteur, tu ne serais pas en train de faire du gringue à cette tigresse ?  
 
ANABELLA, sous le chapeau 
Tigresse toi-même !  
 
ROBERTO, les yeux collés au ciel contemplant l’arrivée de la colombe 
Silence ! Ma jolie colombe va se poser !  
 
LA COLOMBE, surgit des airs en chantant, un sceptre magique à la main, accompagnée d’une ribambelles de papillons multicolores 
« Colchiques dans les prés  
fleurissent, fleurissent 
Colchiques dans les prés 
C’est la fin de l’été » 
 
 
La colombe et les papillons tournent autour de Roberto 
 
 
 
 
 
 
 
TOUS LES PAPILLONS, chantent en chœur en tournant autour de Roberto 
« La feuille d’automne emportée par le vent 
En ronde monotone tombe en tourbillonnant » (Refrain) 
 
MARTISOARA 
« Châtaignes dans les bois  
Se fendent, se fendent 
Châtaignes dans les bois 
Se fendent sous les pas » 
 
Roberto et Miss Maryl danse sur le pont de la Salamandre 
 
 
 
 
 
TOUS LES PAPILLONS, chantent en chœur en tournant autour de Roberto 
« La feuille d’automne emportée par le vent 
En ronde monotone tombe en tourbillonnant » (Refrain) 
 
LA COLOMBE, le sceptre magique à la main 
« Nuages dans le ciel 
s’étirent, s’étirent 
Nuages dans le ciel  
S’étirent comme une aile » 
 
TOUS LES PAPILLONS, chantent en chœur en tournant autour de Roberto 
« La feuille d’automne emportée par le vent 
En ronde monotone tombe en tourbillonnant » (Refrain) 
 
MISS MARYL, danse avec Roberto 
« Et ce chant dans mon coeur  
murmure, murmure 
Et ce chant dans mon coeur 
Appelle le bonheur »  
 
LA COLOMBE, secoue son sceptre magique en direction des papillons qui se transforment en feuilles qui tombent en tourbillonnant sur le pont de la goélette 
 
ANABELLA, soulève le chapeau noir de Roberto et laisse apparaître son visage 
« La feuille d’automne emportée par le vent 
En ronde monotone tombe en tourbillonnant » (Refrain) 
(Colchiques dans les prés - Paroles et Musique : Francine Cockenpot) 
 
Tout le monde applaudit ensuite… 
 
 
 
 
 
FIN DE LA SCENE 2 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 3  
 
LA COLOMBE, son sceptre magique à la main, se dirige vers Roberto en lui tendant une aile 
Eh bien, mon coco, qu’attends-tu pour me faire le baisemain ?  
 
ROBERTO, retire son chapeau, salue la colombe à la manière d’un mousquetaire, puis s’agenouille et lui fait le baisemain 
Quelle joie de te revoir, ma jolie colombe ! You are a sunshine of my life ! 
 
 
 
 
 
Après quoi, Roberto se relève et repose son chapeau noir sur la tête… 
 
LA COLOMBE, se déplace légèrement sur le pont en secouant son sceptre magique en direction des feuilles d’automne qui se soulèvent 
Life is life !  
 
 
 
 
 
Les feuilles d’automne prennent la forme de papillons multicolores qui restent immobiles tout en battant des ailes… 
 
LA COLOMBE, remet le sceptre magique à Roberto 
Je te confie le sceptre de la fraternité, Roberto. Surtout, Prends-en soin !  
 
ROBERTO, contemple le sceptre 
J’ai déjà vu ce sceptre magique quelque part !? 
 
LA COLOMBE 
Eh bien, mon coco, qu’attends-tu pour le secouer ? Ainsi tu découvriras le nom de son propriétaire ? 
 
Roberto secoue le sceptre magique qui se transforme aussitôt en canne… 
 
 
SYLVESTRE 
Ça par exemple ! Mais l’on dirait qu’il s’agit de la canne de Monsieur le Comte de la Bouche-En-Biais !  
 
LA COLOMBE 
Sa Majesté vous fait dire qu’elle s’est absentée pour une durée indéterminée.  
 
MISS MARYL 
Maintenant, je comprends mieux pourquoi Christophe Rodolphe n’était pas dans sa cabine, ce matin, au petit déjeuner. 
 
 
MARTISOARA 
Ça alors ! Monsieur le Comte a quitté le navire sans nous prévenir. C’est dommage, il me faisait bien rigoler. 
 
LA COLOMBE 
Notre ami a choisi de prendre sa retraite à la montagne. 
 
MISS MARYL 
Comme ça, sur un coup de tête. C’est étonnant de sa part. 
 
LA COLOMBE 
Il en avait assez du monde. Alors, il a préféré se retirer très loin d’ici.  
 
ROBERTO, la canne à la main 
C’est curieux tout de même, il n’en a parlé a personne.  
 
MARTISOARA 
Nous ne pouvons pas poursuivre ce voyage sans lui.  
 
SYLVESTRE 
Mais si, mais si, nous pouvons parfaitement nous passer de lui. Ça nous fera des vacances à tous, croyez-moi. 
 
MARTISOARA 
Je regrette, facteur, mais Monsieur le Comte est indispensable dans les aventures fantastiques de Roberto.  
 
SYLVESTRE 
Vous allez me faire pleurer. 
 
MARTISOARA 
C’est vraiment triste ! Qu’allons-nous devenir sans lui ? Il me manque déjà. (Elle se saisit du chapeau de Roberto qu’elle dépose sur la tête) Je lance une prière au ciel pour qu’il nous revienne le plus rapidement possible.  
 
LA COLOMBE, se pose sur l’épaule de Martisoara 
Ne sois pas triste, petite princesse, il reviendra.  
 
MARTISOARA 
Ah oui. Et quand ça ? 
 
LA COLOMBE, sur l’épaule de Martisoara 
Il reviendra parmi nous à condition que Roberto aille le chercher.  
 
MARTISOARA, le chapeau noir de Roberto à la main 
Roberto peut faire ça ! N’est-ce pas, mon coco que tu vas le faire ? 
 
ROBERTO, la canne à la main, reprend son chapeau noir 
Comment ça, à condition que Roberto le chercher ?  
 
LA COLOMBE, sur l’épaule de Martisoara 
Têtu comme il est, il ne reviendra pas sur sa décision.  
 
MISS MARYL 
Vous êtes le seul à pouvoir le convaincre de revenir dans l’aventure, Roberto. 
 
ROBERTO 
Mais d’abord, où est-il ?... Et puis, comment voulez-vous que je m’y rende ?... Je n’ai plus le micro téléportateur véhiculaire en ma possession.  
 
LA COLOMBE, sur l’épaule de Martisoara 
Il te suffit simplement de fixer la canne de Monsieur le Comte avec tes larges yeux aux clartés éternelles et de penser très fort à lui ensuite.  
 
Roberto fixe attentivement la canne de Monsieur le Comte qu’il tient en main… 
 
SYLVESTRE 
Je ne sais pas si c’est une très bonne chose que de le faire revenir à bord de la Salamandre ?  
 
Soudain, un chevalet apparaît sur le pont de la goélette sur lequel repose une grande toile bleu azur 
 
Ema et Veronica Double Belleplume sortent de la toile bleu azur (vêtues d’une grande cape, d’une coiffe et d’un masque en forme de papillon blanc à tâches dorées) 
 
EMA DOUBLE BELLEPLUME (papillon blanc), retire sa coiffe et salue l’assemblée à la manière d’un mousquetaire 
« Compagnons Balladins, nous revoici ! » 
 
VERONICA DOUBLE BELLEPLUME (papillon blanc), retire sa coiffe et salue l’assemblée à la manière d’un mousquetaire 
« Compagnons Balladins, nous revoilà ! » 
 
SYLVESTRE, accourt au devant des deux papillons blancs 
Ça par exemple ! Ne me dites pas que c’est vous, Mesdemoiselles Double Belleplume ? La vie est belle, mes petites dames ?  
 
EMA DOUBLE BELLEPLUME (papillon blanc) 
La vie est merveilleuse, Monsieur Sylvestre le facteur ! Pour rien au monde, nous ne manquerions la rentrée septembre, ma copine et moi. Cette année, ce sera une occasion en or pour vivre des instants de joie et d’amitié en compagnie de tous nos amis les enfants.  
 
 
VERONICA DOUBLE BELLEPLUME (papillon blanc) 
Rien n’arrête les étoiles !  
 
MISS MARYL 
Mon petit doigt me dit que vous avez une surprise pour Roberto, les filles ! Est-ce exact ? 
 
EMA DOUBLE BELLEPLUME 
En effet, nous allons conduire notre ami jusqu’à la retraite de Monsieur le Comte de la Bouche-en-biais.  
 
ROBERTO 
Ravi de vous revoir, Mesdemoiselles Double Belleplume ! Qu’est-ce qu’on attend pour s’y rendre ? Où est-il au juste ?  
 
 
LA COLOMBE 
Il est allé se ressourcer à la montagne. 
 
VERONICA DOUBLE BELLEPLUME (papillon blanc) 
Là où le temps s’est arrêté sur le balcon désenneigé.  
 
SYLVESTRE 
Que la montagne est belle !  
 
ROBERTO, rentre dans la toile bleu azur la canne à la main en entraînant Sylvestre avec lui 
Suivez-moi, Monsieur Sylvestre le facteur ! Vous ne serez pas de trop tout là-haut dans la montagne.  
 
Sylvestre et Roberto rentrent dans la toile, suivis de Ema et Veronica qui ferment la marche…  
 
MISS MARYL, fait plusieurs tour sur elle-même et prend l’apparence de Butterfly Girl (papillon violet à tâches dorées)  
Monsieur le Comte, nous voilà ! (Elle traverse rapidement la toile) 
 
Puis le chevalet sur lequel repose la toile bleu azur disparaît du pont de la Salamandre comme par l’effet d’une baguette magique… 
 
Un nuage de fumée rose envahit les lieux… 
 
 
FIN DE LA SCENE 3 
 
FIN DE L'EPISODE 1 
 
 
 


 

(c) Emilien Casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 30.12.2010
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